Le potassium est particulièrement important pour rendre les tiges plus robustes, les plantes plus résistantes à la sécheresse et plus tolérantes au froid, et avant tout, pour augmenter le rendement. L’apport de potassium en engrais est plus important, surtout en automne et sur de l’herbe âgée. De nos jours, la carence en potassium devient davantage un problème, surtout dans certains pays scandinaves.
S’il n’est pas disponible en quantités suffisantes, la croissance et le rendement peuvent s’en trouver amoindris. En revanche, un excès de potassium peut mettre en danger la santé animale et accroître le risque d’hypomagnésémie.
Ces données provenant d’études menées au Royaume-Uni montrent la réponse à K sur des sols n’ayant pas la même teneur en K.
Il existe aussi un rapport entre l’azote et le potassium, car la réponse de l’herbe à l’azote dépendant de l’apport disponible en potassium pour permettre l’absorption du N en nitrate et sa transformation en protéines.
La gestion des prairies a d’importantes répercussions sur les besoins en potassium. Les régimes de fauchage pour l’ensilage ou pour le foin puisent de grandes quantités de potassium qu’il faut remplacer, et il est logique de le restituer sous forme de fumier chaque fois que possible. Les régimes de pâturage ont des besoins très différents, car une grande partie du potassium est restitué directement au pré, ce qui réduit le besoin potassium.