Compter les grains en nombre

Le nombre de grains est lui-même fonction du nombre de pousses fertiles par unité de surface et du nombre de grains par tête. Le producteur doit donc surveiller les taux des nutriments susceptibles d'avoir un impact sur le nombre de grains par épi.

Nutrition des cultures et nombre de grains par épi

Azote

Effet azote à 3 périodes de développement du blé

L'azote influe sur le nombre de grains établis sur chaque épi. Une culture de blé à rendement élevé comprend environ 45 à 50 grains / épi. Ce chiffre diminue si la quantité d'azote est limitante. 

Le moment de l'apport d'azote est important, car le nombre de grains est déterminé tôt, entre le stade double ride et le début de la floraison.

 

Potassium

Effet du potassium sur nombre de grains par épi

 

Le potassium influence le nombre de grains par épi.

Cette étude réalisée par la Potash Development Association souligne la corrélation évidente entre l'apport de potassium et le nombre de grains par épi. Une carence en potassium empêche le développement d'un certain nombre d'inflorescences potentielles, d'où l'apparition d'épillets vides et la réduction du nombre de grains.

Manganèse, zinc, cuivre et bore

Effet du manganèse et du zinc sur nombre de grains par épi

 

Autres pratiques culturales susceptibles d'influencer le nombre de grains de blé

Le potentiel de grains par épi varie d'une saison à l'autre et dépend de plusieurs facteurs, notamment :

  • Le choix variétal
  • Le contrôle des maladies pendant la floraison
  • Les conditions météorologiques pendant la floraison 
  • La température et la photopériode précédant l'épillet terminal (stade de croissance 30 sur l'échelle de Zadoks)

Cette variabilité peut être manipulée de deux façons en vue d'obtenir des rendements élevés :

  1. Faible quantité de pousses et nombre de grains / épi élevé
  2. Forte quantité de pousses et nombre de grains / épi faible

La teneur en protéines des blés 

La fertilisation du blé

Un des enjeu de la fertilisation du blé repose sur la teneur en protéines. Améliorée depuis quelques années grâce à l'activation de différents leviers, la gestion de la fertilisation pour atteindre la valeur moyenne de 11,5% reste primordiale. 

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