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Infos N°7 - Et si on parlait du soufre ?
Les engrais soufrés disponibles sur le marché contiennent le plus souvent du soufre sous forme sulfate, associé à un ou plusieurs autres éléments tels que l’azote, le phosphore, le potassium ou le magnésium. On trouve également du soufre élémentaire micronisé et la forme thiosulfate.
Comment alors, choisir la forme sous laquelle apporter le soufre ?
Le soufre micronisé est généralement le plus coûteux. Il nécessite plusieurs transformations avant de devenir un nutriment (voir article l’importance).
Les sulfates de potassium et les sulfates de magnésium (comme les superphosphates 18 et 25 qui sont désormais moins utilisés) impliquent un passage spécifique à un stade de la culture où l’apport des éléments associés au soufre est peu efficace, voire non justifié lorsque les exigences en P, K et Mg de la culture sont faibles, comme c’est le cas pour le blé.
Les engrais azotés soufrés, comme les ammonitrates soufrés et le sulfate d’ammonium, sont une solution agronomiquement pertinente car les besoins en azote et en soufre des cultures sont étroitement liés.
C’est la date d’application qui détermine la bonne forme de soufre à apporter.
Le schéma ci-contre montre le parallélisme qui existe entre besoins en azote et en soufre sur blé et sur colza.
En général, la fin d’hiver et le début du printemps sont des phases critiques pendant lesquelles l’offre du sol en azote et en soufre est largement insuffisante comparée aux besoins des céréales, du colza ou des prairies. Ce phénomène est accentué dans le cas d’hiver très pluvieux avec un fort lessivage des nitrates et des sulfates.
Les cinétiques d’absorption du soufre et de l’azote étant analogues, l’apport simultané de ces deux nutriments est donc une pratique agronomiquement pertinente.
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