Chaque jour compte !

Une question de timing
La maîtrise du temps est essentielle pour les cultures de printemps à croissance rapide telles que l'orge de printemps. Si le développement de la culture est une affaire de température, sa croissance dépend de la lumière et de sa conversion en biomasse. Plus la période végétative est longue et plus le rendement et la qualité brassicole sont élevés. Un semis précoce est donc un facteur clé de la réussite de la culture de l'orge brassicole. Or, semer tôt en saison présente un risque de gel, alors que les grains sont en train de germer et que les plantes sont moins résistantes. Par ailleurs, une bonne préparation du lit de semences est souvent impossible en tout début de saison. En revanche, un semis tardif réduit le tallage et doit être compensé par une plus grande densité de semis. En outre, il raccourcit la période de croissance végétative qui est une condition indispensable à un potentiel de rendement élevé.

Établir un bon peuplement
Un temps froid et humide stimule le tallage et augmente la densité de peuplement. En général, un nombre élevé de talles donne aussi une importante masse racinaire, ce qui améliore la capacité d'absorption en nutriments de la plante et lui donne une meilleure résistance à la sécheresse. Le nombre de plantes produites et, plus important, le nombre de talles productives, a un effet direct sur le nombre d'épis et donc sur le rendement. Parvenir au bon peuplement est important, car le rendement de l'orge est étroitement lié au nombre d'épis au mètre carré. En moyenne, un taux de peuplement de 300-350 plantes/m2 produisant 700-1000 épis/ m2 est considéré comme un objectif raisonnable.