Les améliorations récentes dans les procédés de fabrication des engrais azotés complexes et leur meilleure utilisation apportent déjà des diminutions significatives de leur empreinte carbone. Par exemple, le fractionnement des apports aide à atteindre plus facilement l’optimum de rendement des cultures. Cette meilleure valorisation des terres cultivées permet de réduire la mise en culture de nouvelles terres dans d’autres régions du monde et donc les risques de déforestation.
Par ailleurs, l’Union Européenne a défini les « Meilleures Techniques Disponibles » (MTD) pour la production des engrais. Lorsqu’ils sont fabriqués avec ces MTD, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont réduites de 50 %, soit 3.6 kg CO2 eq/kg N.
Les usines YARA appliquent naturellement les MTD et se classent ainsi parmi les meilleures du monde pour leur faible impact sur les changements climatiques.
Optimiser l’utilisation des engrais
Les émissions moyennes au champ après l’apport d’engrais s’élèvent à 5.6 kg CO2 eq/kg N épandu. Elles sont principalement dues aux pertes d’azote par dénitrification et par volatilisation ammoniacale. Le N2O étant un puissant gaz à effet de serre, des pertes, même faibles, ont un impact écologique négatif considérable. La mise en œuvre des « Bonnes Pratiques Agricoles », qui expliquent comment apporter la bonne dose et la bonne forme d’azote au bon moment, permet de réduire ces pertes.
Par ailleurs, Yara a développé des outils d’agriculture de précision, comme N-Sensor®, N-Tester®, ou Nutriplan, dont l’utilisation contribue à réduire les apports d’azote tout en améliorant les rendements.
Les ammonitrates YaraBela ont une plus faible empreinte carbone que l’urée
Lors de leur production, même avec les « MTD », les ammonitrates émettent plus de CO2 eq/kg N que l’urée. En revanche, après épandage, la situation s’inverse, car l’urée rejette le CO2 stocké dans sa molécule lors de la production et émet davantage de N2O par dénitrification et volatilisation ammoniacale que l’ammonitrate, nécessitant ainsi des majorations de doses (de 10 à 15 % d’azote en plus).
En revanche, après épandage, la situation s’inverse, car l’urée rejette le CO2 stocké dans sa molécule lors de la production et émet davantage de N2O par dénitrification et volatilisation ammoniacale que l’ammonitrate, nécessitant ainsi des majorations de doses (de 10 à 15 % d’azote en plus).
Donc l’empreinte carbone globale de l’ammonitrate est plus faible que celle de l’urée. La solution azotée, mélange de nitrate d’ammonium et d’urée, a une empreinte carbone intermédiaire.
Préserver les puits naturels de CO2
Les forêts primaires et les zones humides stockent plus de carbone que tout autre type de milieu. Leur destruction par mise en culture représente plus de 20 % des émissions mondiales de GES. Cesser la déforestation et le changement d’utilisation des sols est un puissant levier de réduction des émissions et de protection du climat.
Les terres cultivées sont une ressource rare. Elles doivent être valorisées au mieux pour assurer la production de nourriture nécessaire à une population mondiale croissante. La productivité de l’agriculture raisonnée en Europe contribue à épargner les forêts tropicales, les savanes herbacées et les zones humides, et évite leur conversion en terres cultivées dans les autres régions du globe.