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L’utilisation des engrais répond à une régle d’or très simple : apporter la bonne dose au bon moment. L’application d’engrais de manière fiable et précise réduit les pertes dans l’environnement et favorisent l’absorption par les cultures. Dans les essais, les ammonitrates, comparés à l’urée ou à la solution azotée, ont régulièrement démontré leur meilleure efficacité en terme de rendement et de qualité. La fertilisation raisonnée associée aux outils de pilotage et d’agriculture de précision permet d’améliorer encore l’efficacité des engrais.
Toutes les formes d’azote ne sont pas équivalentes et conduisent à des résultats différents sur le plan du rendement et de la qualité des récoltes. C’est le constat des agriculteurs européens depuis des décennies. Les différences de performances sont principalement dues aux pertes et, plus particulièrement, à la volatilisation ammoniacale. Certaines de ces pertes sont aggravées par le décalage entre les apports d’azote et l’absorption par la plante. Les brûlures foliaires peuvent également diminuer le rendement. Les moindres performances de l’urée ou de la solution azotée peuvent naturellement être compensées par une majoration de dose mais au prix d’un impact environnemental plus élevé.
Entre 1987 et 2004, Arvalis-Institut du Végétal et Yara ont conduit 122 essais sur différents types de sols, comparant ammonitrate et solution azotée sur blé d’hiver. A la dose bilan moyenne de 183 kg N/ha, l’ammonitrate génère un gain de rendement de 2.6 q/ha (+3%) et 0.75 point de protéines comparé à la solution azotée. L’optimum économique avec la solution azotée est atteint à une dose supplémentaire de 27kg N/ha (soit +15%).
Entre 1993 et 2003, AGPM technique et Yara ont réalisés 22 expérimentations comparant urée et ammonitrate sur maïs. A la dose moyenne de 180 kg N/ha, l’ammonitrate permet d’obtenir un rendement mesuré supérieur de plus de 5 q/ha (+4%). La majoration des doses d’urée ne permet pas de compenser intégralement cette perte de rendement.
L’étude européenne la plus complète et laplus récente comparant les principales formes d’azote a été réalisée entre 2003 et 2005 au Royaume-Uni sous l’égide du gouvernement (Department for Environment,Food and Rural Affaires: DEFRA). Celle-ci a mis en évidence des différences quantitatives importantes en faveur de l’ammonitrate et une forte variabilité des résultats de l’urée et de la solution azotée. De ce fait, les doses d’azote prévisionnelles ne peuvent être déterminées avec la même fiabilité qu’avec de l’ammonitrate.
L’azote doit être disponible en quantité suffisante pour ne pas limiter la croissance et le rendement. Par contre, des apports d’azote supérieurs aux besoins peuvent se perdre dans l’environnement et générer une consommation de luxe. Ajuster l’apport d’azote en fonction des besoins de la plante et de la fourniture du sol permet d’améliorer rendement et rentabilité et de minimiser l’impact environnemental.
Le fractionnement des apports, surtout sous une forme fiable et précise comme l’ammonitrate, constitue la meilleure stratégie dans la plupart des cas. L’hydrolyse de l’urée et les pertes par volatilisation ammoniacale dépendent beaucoup des conditions climatiques après l’épandage et plus particulièrement de la pluie. La prise en compte ou non de la volatilisation, phénomène imprévisible, peut entraîner des situations de sur ou sous-fertilisation. L’étude DEFRA a bien mis en évidence ce manque de fiabilité des engrais uréiques en mesurant des pertes par volatilisation pouvant varier de 2 à 58% de l’azote apporté !
Une bonne gestion de la fertilisation nécessite également une nutrition équilibrée. Des carences en phosphore, potasse ou soufre peuvent diminuer l’efficacité de l’azote. Des analyses de sols et des mesures de reliquats régulières permettent une meilleure connaissance de la disponibilité des éléments minéraux et des besoins des cultures. D’autre part, des outils de pilotage tel que le Yara N-Tester™ facilitent l’ajustement des apports tardifs.
Le Yara N-Sensor™ ajuste automatiquement la dose d’azote (carte de droite) en se basant sur l’estimation en temps réel de la biomasse et de la chlorophylle (carte de gauche) limitant ainsi les zones en sous ou sur fertilisation. Blé d’hiver Allemagne
En présence d’une faible brise latérale (14 km/h), le coefficient de variation de l’urée est considérablement dégradé comparé à celui de l’ammonitrate.
Depuis de nombreuses années, les agriculteurs ont pris conscience que les ammonitrates et leurs dérivés sont les sources d’azote les plus efficaces et les plus fiables.