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Ne pas se préoccuper sérieusement des réglages de votre épandeur peut vous coûter cher. Moins en termes de coût de l’engrais (quoique !) que parce que celui-ci n’aura pas été réparti aussi uniformément qu’il aurait dû, ou épandu à la bonne dose. Conséquences : pertes de rendements, retards de maturité, risque accru de verse, taux de protéines irréguliers... Voyons ensemble comment y parer !
3 questions à Florent Hendrycks, chef de produit épandeurs chez Amazone France
Elles peuvent d’abord provenir de mauvais réglages sur l’épandeur. Si l’inclinaison des disques est mauvaise, cela faussera la trajectoire des granulés. Un débit mal régulé influera sur la quantité d’engrais apportée. Par ailleurs, chaque type d’engrais implique de vérifier les réglages de l’épandeur, y compris lorsqu’il s’agit du même produit. Deux ammonitrates, même d’aspect identique, n’auront pas les mêmes caractéristiques s’ils proviennent d’usines différentes. Attention, la qualité du stockage est aussi un paramètre à prendre en compte. Quelques points d’humidité peuvent modifier l’épandage. De ce point de vue, un stockage en big-bags est préférable.
Beaucoup d’agriculteurs pensent que leurs réglages sont corrects car ils ne constatent pas de problème de répartition au champ. Mais un défaut de réglage ne peut être estimé visuellement qu’à partir de 25 % d’erreur. Or, on considère que dès 10 %, cela impacte les cultures. Si on prend le temps de régler correctement son épandeur, on peut corriger cette marge d’erreur. Bien sûr, on limite le problème si on utilise un engrais lourd et bien calibré, type ammonitrate. Avec des engrais plus légers, voire enrobés, il n’est pas rare d’atteindre 30 % de coefficient de variation. Les épandeurs modernes à double recouvrement permettent toutefois d’atténuer ce problème en lissant l’apport pour s’approcher au plus près de la dose voulue et du coefficient de recouvrement zéro.
On estime qu’entre 10 et 15 % de coefficient de variation, l’impact au niveau du rendement existe mais reste assez faible. Passé ce seuil, on commence à ressentir les conséquences. Pour du blé d’hiver, le rendement peut diminuer de 3 %. A partir de 30 % de coefficient de variation, le risque de verse est réel, l’excès d’azote pouvant ainsi entraîner des pertes de rendement allant jusqu’à 25 %, et de fréquents retards de maturité. Il peut aussi y avoir des problèmes de qualités après la récolte, comme un taux de protéine irrégulier dans les grains. Côté gain, les chiffres avancés par Yara paraissent cohérents : 3 % de rendement en plus en passant d’un coefficient de variation de 34 % à un coefficient de 10 %.
Définition : le coefficient de variation
Le coefficient de variation est la mesure de la façon dont un épandeur répartit plus ou moins uniformément l'engrais. Il permet de permet d'apprécier la qualité de la répartition transversale en nappe. Un coefficient de variation faible indique une répartition régulière des granulés ; élevé, une répartition plus aléatoire et moins uniforme.
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Combiner les avantages d’une grande largeur de travail avec la nécessité de maîtriser la précision d’épandage exige de recourir à des engrais d’une très grande performance mécanique et balistique.