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La betterave a besoin d’oligo-éléments et de minéraux secondaires tout au long de son cycle végétatif. Au printemps, un apport foliaire de bore, manganèse, magnésium, soufre et molybdène est recommandé pour un bon démarrage.
Généreuse mais exigeante : une définition qui convient bien à la betterave sucrière, plante à croissance soutenue dont les besoins en éléments nutritifs sont constants du semis à la récolte. Au cours de la période la plus active, entre mi-mai et mi-juillet, la betterave mobilise ainsi autour de 5,5 kg/jour d’azote, 2 kg de phosphore et 14 kg de potassium !
Cinq autres éléments nutritifs sont absolument essentiels au bon développement de la betterave : le bore, le manganèse, le magnésium, le soufre et le molybdène. Présents en petites quantités dans les sols, souvent quelques dizaines ou centaines de grammes par hectare, ces oligo-éléments et minéraux n’en sont pas moins indispensables à la croissance et au développement optimal de la culture.
Le bore, oligo-élément qui intervient dans la division et l’élongation cellulaire, est celui dont la carence est la plus fréquente. Négligé, il peut entraîner jusqu'à 20 % de perte de rendement. En cas de déficit, des signes de noircissement apparaissent sur les feuilles, les pétioles et la racine. Il est souvent déjà trop tard : un manque en végétation peut entraîner la mort du bourgeon central, ou maladie du “cœur noir”. Il est capital d’anticiper !
Le manganèse est aussi un oligo-élément dont le déficit est courant, surtout en sols calcaires et/ou humifères. Il est impliqué dans la synthèse de la chlorophylle, ainsi que l’activité photosynthétique (transport de l’oxygène), et participe à la synthèse des protéines. Les carences sont souvent décelées au stade 2-3 feuilles. Comme pour le bore, un déficit de manganèse impacte le rendement et la teneur en sucre de la racine. De son côté, du molybdène (qui joue un rôle dans la transformation des ions nitrates en composés azotés tels que les protéines) en quantité insuffisante peut entraîner une chlorose.
Soufre et magnésium sont deux éléments secondaires qui favorisent aussi l’établissement durable de la culture. Lors des printemps froids (limitant la minéralisation) et pluvieux (favorisant le lessivage), la carence en soufre se manifeste par un jaunissement entre les stades 10-12 feuilles et couverture de l’inter-rang. Là aussi, compte-tenu de la synergie entre azote et soufre dans les processus physiologiques, les rendements peuvent être pénalisés. Quant au magnésium qui soutient l’activité chlorophyllienne, un déficit aura des conséquences sur la photosynthèse et le développement racinaire.
Si les apports au sol restent la base de la fertilisation, il est nécessaire d’envisager son soutien par un programme de nutrition foliaire, notamment au printemps. En effet, le système racinaire de la plante ne se développe réellement qu’au stade recouvrement ce qui limite les capacités d’exploration du sol par la plante aux stades précoces. Au printemps, les risques de blocage des minéraux dans le sol sont également nombreux : pluie ou sécheresse, pH trop élevé, sols sableux avec une faible capacité d'échange cationique, excès de potasse... Un apport foliaire permet d’agir efficacement, les apports en plein ou dans la raie de semis étant davantage consacrés à la restauration d’une teneur du sol dégradée.
Complémenter les jeunes plantes à l’aide d’un produit foliaire complet de type YaraVita™ Photrel Pro™ s’avère particulièrement efficace. Cette solution se positionne aux stades 4-6 feuilles puis fermeture du rang/recouvrement, à la dose de 3 kg/ha. Des apports foliaires de YaraVita™ Photrel Pro™ permettent d’apporter simultanément du bore, du manganèse, du soufre, du magnésium et du molybdène. L’objectif : booster le démarrage, le développement puis le maintien d’un bouquet de feuilles bien fourni, pour une photosynthèse maximale lors des belles journées d’été. La rapidité d’action permise par un apport foliaire peut par ailleurs facilement remédier à des carences transitoires, comme c’est parfois le cas pour le soufre et le magnésium en période sèche.
Grâce à sa qualité de formulation qui neutralise l’effet loupe et permet de résister au lessivage en cas de pluies, le produit est non agressif pour les feuilles et limite les cas de phytotoxicité. . La forme poudre soluble, secret de sa concentration, ne lui fait pas craindre le gel. Autre avantage : YaraVita™ Photrel Pro™ a démontré une excellente compatibilité physique avec de nombreuses solutions de protection des cultures et peut donc être mélangé et pulvérisé en même que divers produits de protection phytosanitaire pour un gain de temps non négligeable.
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